La crucifixion de Polycrate le tyran après sa capture par les Perses. Vers 1662. Rabais

Description

La crucifixion de Polycrate le tyran après sa capture par les Perses. Vers 1662.

Epreuve du 2ème état (sur 2), sur papier vergé filigrané (fleur de lys dans un double cercle), revêtue au verso de la marque de collection de Paul Viktorowitch Delaroff (1852-1913), jurisconsulte à St. Pétersbourg et Pavlovsk (Lugt 663).

Dans la tablette centrée en pied, la légende en latin « Polycrates Sami Tyrannus, opibus, et felicitate inclytus, ab Orete Perfarum Satrapa captus, ac cruci / affixus docuit, neminem ante obitum merito’ dici pofse felicem. » (Polycrate, tyran de Samos, célèbre pour sa richesse et sa bonne fortune, lorsqu’il fut capturé par Orète, satrape des Perses, et attaché sur une croix, rappelle qu’aucun homme ne peut vraiment être appelé heureux jusqu’à sa mort); et la signature « Salvator Rosa Inv pinx Scul ».

Fines marges.

Cette impressionnante eau-forte de Salvator Rosa présente une interprétation dramatique du meurtre de Polycrate, seul souverain tyran de l’île égéenne de Samos, au VIe siècle. Connu pour ses ambitions politiques et sa piraterie durant son règne, il consolida son autorité en assassinant ses deux frères, qui partageaient son pouvoir. Selon l’historien grec Hérodote, Polycrate était également connu pour avoir de la chance dans la vie. Sa chance s’est arrêtée en 522 av.J.C. Bien que le récit d’Hérodote ne mentionne pas de moyen de mort, la représentation de Rosa montre le tyran souffrant de l’indignité de la crucifixion, entouré d’une foule de curieux.